AMDEC                                      
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1.Généralités
2.Modes de défaillance
3.Méthodologie
3.1.Principe
3.2.Etape 1: Initialisation
3.3.Etape 2: Analyse fonctionnelle
3.4.Etape 3: Analyse des défaillances
3.5.Etape 4: Cotation de la criticité
3.5.1.Cotation de la fréquence
3.5.2.Cotation de la gravité
3.5.3.Cotation de la non-détection
3.5.4.Notion de criticité
3.5.5.Matrice de criticité
3.5.6.Criticité: Indices nominaux
3.5.7.Criticité: Indices finaux
3.5.8.Histogramme
3.6.Etape 5: La grille AMDEC
3.7.Etape 6: Actions à mener
3.8.Suivi
3.9.Mémento de la gestion pratique de l'AMDEC
4.Apports et limites de l'AMDEC
5.AMDEC et aide au diagnostic
6.Apports de l'informatique
7.Application industrielle
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3.5.6. Criticité: Indices nominaux

Lorsque l’AMDE (globale ou pour un composant) a été réalisée, une cotation des risques est effectuée pour toutes les défaillances précédemment identifiées.

L’évaluation des risques potentiels se traduit par le calcul de la criticité, à partir de l’estimation des indices de fréquence, de gravité et de non-détection.
 
La criticité est inscrite dans l’ensemble de colonnes:
 
Indice F:

relatif à la fréquence d’apparition de la défaillance. Cette fréquence exprime la probabilité combinée d’apparition du mode de défaillance par l’apparition de la cause de la défaillance.

L’indice F est déterminé à partir d'un barème de cotation. La note octroyée est comprise entre 1 et 4.

Indice G:

relatif aux conséquences provoquées par l’apparition du mode de défaillance en termes de :
 

  • temps d’intervention (TI), composante du temps d’immobilisation du moyen de production qui correspond au temps actif de maintenance corrective (diagnostic + réparation ou échange +remise en service) ;
  • qualité des pièces produites ;
  • sécurité des hommes ou des biens. L’indice sanctionne uniquement l’effet le plus grave produit par le mode de défaillance, même lorsque plusieurs effets ont été identifiés.

L’indice G est déterminé à partir du barème de cotation. La note octroyée est comprise entre 1 et 5.

Elle est systématiquement 5, si :
 

  • l’effet peut impliquer des problèmes de sécurité des personnes, en dysfonctionnement ou en intervention ;
  • l’effet entraîne l’envoi en clientèle d’un produit non conforme.

Indice D:

relatif à la possibilité de détecter la défaillance (couple mode de défaillance - cause) avant qu’elle ne produise l’effet. L’indice D est déterminé à partir d'un barème de cotation.


La note est comprise entre 1 et 4.

Indice C:

C= F× G× D qui permettra de hiérarchiser les défaillances et de recenser celles dont le niveau de criticité est supérieur à une limite constante et caractéristique du dispositif considéré.

Il peut être contractuellement imposé.

Le seuil de criticité varie en fonction des objectifs de fiabilité ou des
technologies traitées.

À titre indicatif, la norme CNOMO E41.50.530.N fait référence aux seuils de criticité suivants :

  • 12, lorsque les objectifs de fiabilité sont sévères ;
  • 16, cas le plus souvent utilisé pour les organes mécaniques ;
  • 24, sur des composants électriques ou électroniques, où l’indice de non-détection est presque toujours égal à 4.

Dès lors que l’indice de criticité dépasse le seuil prédéfini, la défaillance analysée fera l’objet d’une action corrective.

De la même manière, des actions correctives sont engagées si les indices G ou F sont supérieurs ou égaux à la valeur 4 et ce même si l’indice de criticité n’atteint pas le seuil fixé.

En résumé:

 un point critique existe si :

  •  la criticité de la défaillance dépasse le seuil prédéterminé ;
  • l’indice de gravité de la défaillance est supérieur ou égal à 4 ;
  • l’indice de fréquence de la défaillance est égal à 4.

    Tout point critique doit faire l’objet d’une action corrective pour tenter de l’éliminer.
  • Si un point critique subsiste, il doit être largement justifié par le concepteur et faire l’objet de mesures particulières chez l’utilisateur.



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